Herman et arnal
MOU83 | Mougins
Construction d’un pool house et aménagement salle de sport
Niché dans un jardin méditerranéen, ce poolhouse contemporain réinvente la manière de penser un lieu dédié au bien-être. Ici, pas de superflu : l’architecture est étudiée pour allier performance et sérénité, rigueur et douceur, dans un cadre intime.
L’art du mouvement — La salle de sport intérieure
Dès l’entrée, le ton est donné. Le bois clair habille les parois, le sol technique absorbe chaque impact, et les volumes se déploient avec une précision millimétrée. Les équipements se fondent dans des niches intégrées : tout est rangé, maîtrisé, disponible.
L’espace est volontairement minimaliste. Il ne s’agit pas seulement d’une salle de sport, mais d’un lieu où l’on s’accorde le luxe de se concentrer sur l’essentiel : le geste, la respiration, la discipline. La lumière tamisée accompagne le rythme de la journée et souligne les textures avec discrétion. Un espace privé, pensé comme un écrin pour l’effort.
L’art du relâchement — L’espace bien-être
Quelques pas suffisent pour changer d’univers. Le bois rencontre le marbre veiné, le verre dialogue avec la vapeur. L’architecture s’efface pour laisser place à une expérience sensorielle : chaleur diffuse, silence protecteur, enveloppe de lumière.
Sauna et hammam apparaissent comme deux alcôves accueillantes, conçues pour inviter le corps au repos et l’esprit au lâcher-prise. Ici, la récupération devient un rituel. Chaque matériau a été choisi pour durer et offrir un confort intemporel. Un contrepoint apaisant après l’intensité du sport.
L’art de la présence — L’extérieur méditerranéen
Enfin, le poolhouse s’ouvre sur la piscine, comme un miroir d’horizon. La terrasse en pierre naturelle prolonge le bâti, tandis que les arcs en acier noir encadrent la façade avec élégance et révèlent la noblesse de la pierre. C’est une architecture affirmée, mais sans arrogance.
Sous les oliviers et parmi les lavandes, l’atmosphère change : la minéralité se fait douce, le temps se suspend. Cet extérieur n’est pas un simple prolongement : c’est un espace d’observation, une invitation à contempler, respirer, se recentrer.